La pluie, avant qu’elle tombe – Jonathan Coe

samedi 15 décembre 2012


La pluie, avant qu'elle tombe de Jonathan Coe
267 pages, édition Folio

Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S’appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd’hui, l’histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l’enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences ? Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d’inscrire l’intime dans l’Histoire, l’obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s’il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.


Mon premier de Jonathan Coe, j’avais pas mal entendu parler de cet auteur et je voulais me faire ma propre opinion. La pluie, avant qu’elle tombe n’est pas un coup de coeur, mais un petit roman sympathique, plein d’émotions. 

Le style de l’auteur : Jonathan Coe en mettant sur papier 3 générations de femmes, 3 destins nous offre un style minutieux, où les descriptions faites nous paraissent surréalistes mais parfois assez barbantes, en même temps les descriptions des photos sont pour une personne aveugle donc chaque détail décrit est assez futile pour quelqu’un qui n’a pas ce handicap. Il y a une grande fluidité entre ces histoires de familles, ces lieux et ces images. En somme, c’est la décalcomanie d’une famille, ses histoires secrètes, ses membres parfois durs.

Pour l’histoire : Rosamond est décédée. Elle lègue à sa nièce Gill le devoir de transmettre des cassettes enregistrées à une lointaine cousine aperçue que de rares fois : Imogen. Ces cassettes lui raconteront la véritable histoire de ses gènes, des personnes qui l’ont accompagnées et … de ce qu’elle aurait du être. 

Pour les personnages : Comment ne pas adorer Rosamond ? C’est d’ailleurs la narratrice et l’un des personnages principaux. On ne lit pas un livre, on entend cette dame racontait l’histoire d’une famille, les déchirement, les enfants que les uns ne méritait pas, l’injustice, mais Imogen l’enfant qu’on devait avoir pour que la boucle de la famille soit bouclée. Nous voyons une famille oui mais qui n’est pas soudée, à cause de la guerre, des déceptions amoureuses, des rancoeurs etc … Les femmes sont les plus touchées et sont le centre du récit de Rosamond.

Pour résumé : C’est formidable de voir ce qu’une photo peut dégager, de voir les souvenirs sur des mois, des années reviennent à la vue d’une seule photo. Toutes les vies qui ont touchées Rosamond sont passionnantes, quelles aient influencé en bien ou en mal. Je n’ai pas eu envie de sortir les mouchoirs, c’est une lecture parfois triste, parfois joyeuse mais surtout émouvante. Un nouvel auteur de découvert, je compte bien lire d’autres bouquins de Jonathan Coe !

Note Globale : 15/20

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